DES LIENS INSIVIBLES
A soixante-dix ans passés, moi qui suis déjà sur l’autre versant de ma vie, je ne puis m’empêcher de penser à ces liens invisibles qui nous unissent à toutes les personnes qui font partie de notre famille prise au sens le plus large. Cette extension se produit bien sûr par le biais des mariages.
Si les anciens, dont la plus grande partie a disparu aujourd’hui, se mariaient dans le cercle étroit de leurs relations, je suis stupéfait de constater comment, pour les plus jeunes, le monde d’aujourd’hui semble véritablement sans frontières. Pour ne parler que de mes propres fils, leurs conjointes respectives sont d’origine portugaise et japonaise. Parmi mes nombreux neveux et nièces, ceux qui ont déjà convolé en justes noces l’ont fait parfois avec des conjoints d’origine maghrébine et même danoise.
Vive la diversité !
Vive la mixité !
Pont-Croix, 9 mai 2024