4. Les familles alliées

Mes premières briques à l’édification de ce site familial : ces photos trouvées dans l’ouvrage de Vigan SOUDE Flavien Codjo.

Les deux premières photos représentent la première et la quatrième de couverture de son livre.

La troisième photo, qui se situe à la page 239, expose d’autres personnages de la famille Féliho. Parmi les sept hommes qui figurent en médaillon, je n’en ai connu vraiment que quatre : mon propre père, Jean Féliho (1) qui figure au centre ; Rodolphe Féliho, qui m’a recueilli dans sa grande maison de Cotonou après ma fameuse évasion de Ouidah alors que je n’avais pas encore sept ans (2) ; Thomas Féliho, qui devait être prof de gym, si mes souvenirs sont bons (3), lorsque je me suis retrouvé pour un court séjour dans la maison familiale d’Adanpkodji, à Abomey, durant la même période (juin-juillet 1960) ; Antoine Féliho, dont je connais également la fille Lydia, homonyme de mon autre grande-soeur née à Ouidah le 30 mars 1948 et décédée à Parakou le 1er mars 2013 (4).

 

 


(1) Par erreur, il est indiqué sur la photo Jean Napoléon Féliho. Napoléon était le prénom de mon grand-père paternel, mari de la princesse Béhanzin. Le deuxième prénom de mon père, à l’état-civil, était Amédée. Par assimilation, j’ai eu longtemps droit à la même confusion. A Dakar où nous vivions dans les années soixante, tous mes maîtres de l’école Saint-Pierre, clients du magasin de textiles de mon père, m’appelaient Jean-Raoul Féliho et l’écrivaient ainsi sur tous mes bulletins, au point que j’étais convaincu moi-même de m’appeler ainsi. La rectification ne sera effectuée, une fois pour toutes, qu’en juin 1967, année où je passais le BEPC.

(2) cf. « L’Outre-océan de nos hiers », pages 73 à 92 (Edilivre, 2020).

(3) idem, pages 98 à 100.

(4) C’est précisément pour éviter la confusion que ma grande-soeur sera communément appelée par son autre prénom, Pulchérie (et « Poupou » pour les intimes). J’ai dédié à Poupou mon deuxième livre, « Un noir sur le Chemin », qui relate le pèlerinage que j’ai effectué à Saint Jacques de Compostelle en avril 2015 (Edilivre, 2019).